Pour toute commande de 40€ ou plus, profite de 10% de réduction avec le code "folie"
Une tornade chez les Gobelins
Dans les profondeurs des souterrains de Brocéliande, là où s’empilent des montagnes de pièces d’or et des coffres scellés de sorts anciens, se trouvait la Banque des Gobelins. Un lieu austère, où le tintement des deniers résonnait comme une mélodie sacrée, et où chaque pièce était comptée, pesée, et chérie plus qu’un trésor légendaire.
C’est là que Grisouille fit irruption.
Tout avait commencé par une simple visite de courtoisie. Merlin, en quête d’un parchemin scellé contre une vieille dette – car même un enchanteur n’échappe pas aux griffes des créanciers – avait laissé Grisouille à l’entrée, avec un simple : « Ne touche à rien. »
Mais demander à une chatte de ne pas jouer, c’est comme demander aux gobelins de renoncer à leur or. Et bientôt, l’ennui la gagna.
D’un bond léger, elle sauta sur un comptoir, observant les gobelins courbés sur leurs registres, l’œil brillant à chaque signature, leurs doigts crochus glissant sur le parchemin comme des serres sur un butin. Aucun ne fit attention à elle. Un affront, selon Grisouille. Alors, elle décida de remédier à cette injustice.
Une patte dans l’encrier. Une trace sur un registre. Deux, trois. Les gobelins froncent les sourcils.
Un saut sur la table. Une pile de pièces roule au sol. Les gobelins se raidissent.
Un petit coup de griffes sur un sac de deniers… et soudain, un raz-de-marée doré déferle sur les dalles de la Banque.
La panique est instantanée. Des gobelins hurlent en tentant de récupérer leur précieux trésor, d’autres se jettent à plat ventre pour sauver des pièces en fuite. Mais Grisouille, elle, tournoie, bondit, danse au milieu de l’or comme une feuille dans le vent. Chaque saut est une invitation au chaos. Chaque ronronnement, une provocation.
Le Grand Banquier Gobelin, un vieux grigou au nez crochu, finit par hurler : « Arrêtez cette créature avant qu'elle ne ruine la banque ! »
Mais c’était trop tard. Le comptoir croulait sous un enchevêtrement de sacs éventrés, les registres baignaient dans l’encre et, pire encore, une partie de la fortune venait de disparaître dans un conduit d’aération. Un gobelin tenta de se jeter à sa poursuite, mais ne récolta qu’un nuage de poussière.
Grisouille, elle, s’arrêta enfin, s’étirant avec nonchalance, comme si elle venait de rendre un immense service.
Merlin, qui venait juste de récupérer son parchemin, posa un regard effaré sur le chaos ambiant.
« Que s’est-il passé ? »
Le Grand Banquier, rouge de fureur, ouvrit la bouche pour accuser, mais Grisouille bondit sur l’épaule de Merlin et frotta doucement sa tête contre la sienne en ronronnant, l’air d’une innocence absolue.
Un silence tomba. Personne n’osait accuser ouvertement la compagne du mage, surtout lorsque celui-ci, perplexe mais ravi de l’accueil, répondit simplement : « Tu as été sage, ma Grisouille ? »
Elle ferma les yeux, ronronnant plus fort. Merlin sourit et tourna les talons. Les gobelins restèrent figés, atterrés, tandis que la silhouette du mage et de sa féline compagne disparaissait dans l’ombre du souterrain.
Derrière eux, les gobelins récupéraient leur or, s’échinant à tout remettre en ordre. Mais certains, en ramassant les pièces tombées, eurent une étrange sensation : Les deniers, pourtant leur bien le plus cher, semblaient soudain moins précieux, noyés dans l’éclat d’un instant de pur désordre. Les gobelins se haussaient sur leurs pieds, leurs doigts crochus effleurant les pièces d’or, comme s’ils cherchaient encore à saisir une part de ce qui leur échappait. Et dans ce petit moment suspendu, où le monde sembla tourner au ralenti, un étrange sentiment s’empara d’eux : celui d’avoir, peut-être, touché quelque chose de plus grand que leur richesse, quelque chose qui n’était ni tangible ni mesurable, mais qui pesait pourtant plus lourd que tout l’or du monde. La liberté, la folie douce, un parfum de vie s’échappant des dédales de la Banque des Gobelins, un souffle qui ne se comptait pas en deniers mais en instants volés au temps.
Et tandis qu’ils s’évertuaient à réparer les dégâts, dans la profondeur des souterrains, un murmure sembla flotter : celui de Grisouille, qui, en semant la tempête, avait peut-être bien semé une graine de joie au cœur de ce chaos inattendu, tirant les gardiens de la richesse hors de la monotonie de leur quotidien, comme une brise légère qui souffle sur des cœurs figés, leur offrant un goût nouveau du monde, celui du changement.
Merlin et sa Fée
Il était un temps où la Terre respirait au rythme du chant des peuples invisibles.
Sur les sentiers de Brocéliande, là où la brume s’attarde comme un vieux souvenir, certains savent encore percevoir ce que l’Histoire a cru éteindre. Les Hommes, dans leur aveuglement, ont altéré et façonné ce monde à leur image, oubliant l’harmonie qui y régnait autrefois, mais à l’ombre de leurs pas résonne encore l’écho d’autres présences. Elfes, fées, korrigans… ces êtres magiques ont appris à se fondre dans le silence, dissimulés sous l’écorce d’un arbre, derrière un menhir ou une racine. Ce que le regard n’aperçoit plus, le cœur de l’enfant le devine encore.
Aujourd'hui, ce sont les breuvages qui chuchotent à qui sait tendre l'oreille. Chaque gorgée devient un pont tendu entre ce monde et celui que les yeux oublient. On dit que ces potions ne sont pas de simples infusions, mais des reliques d’un temps où l’harmonie liait l’homme à la nature. Dans chaque tasse, il y a un secret, une promesse, celle de renouer avec le Petit Peuple qui se cache encore sous nos pieds, à la frontière de l’invisible.
Je suis Merlin, ou Merzhin en langue bretonne. Des années en arrière, lorsque la forêt était encore plus dense que la mémoire, j’ai rencontré une fée, fragile et blessée par la cruauté des hommes. Ensemble, dans l'intimité des clairières et autour de potions aux parfums enivrants, nous avons guéri nos cœurs et partagé des récits d'antan. Ses breuvages portaient en eux des secrets oubliés.
De ces instants sont nées "Les Potions de Merlin." Plus que de simples boissons, elles sont des portes vers un univers que la raison n’ose plus explorer. Chaque composition raconte une histoire, capture l'essence d'une légende et murmure une vérité cachée. Aujourd'hui, je t’invite, voyageur, à écouter ces récits. Installe-toi. Respire. Laisse-toi emporter.
Le monde moderne ne croit plus en la magie, mais peut-être sauras-tu, toi, retrouver cet émerveillement, ne serait-ce qu’un instant. Car au fond de ta tasse, quelque part entre la première et la dernière gorgée, se cache l'âme d'une fée.
Merlin
À l'orée des grands chênes et des brumes éternelles, une maison de bois respire au rythme de la forêt.
Au cœur du Morbihan, là où la forêt se fait refuge, nous avons ancré notre existence dans une maison de bois, abritée sous les chênes. C’est ici, à l’orée des légendes, que notre petite entreprise familiale a pris racine, nourrie par l’âme bretonne qui imprègne nos cœurs. La Bretagne n’est pas simplement la terre que nous habitons ; elle est un souffle, une mémoire, une âme ancienne qui résonne en nous.
Ce n’est pas un hasard si les mystères de cette région se sont révélés à nous. Autour d’une tasse de chocolat fumant, d’une infusion rare, ou d’un thé dont les notes rappellent des temps oubliés, la légende est venue à nous. Elle s’est glissée dans les paroles d’un conteur, s’est murmurée dans la confidence d’un ami connaissant des sentiers cachés. Peu à peu, elle a pris forme, nous entraînant dans une quête silencieuse, à la recherche de notre propre Graal : un lien intime avec le "Petit Peuple", ces gardiens invisibles des secrets de Brocéliande.
Convaincus que la vraie richesse réside dans le partage, en 2022, nous avons fait le choix de dédier notre passion à la découverte et à la transmission de breuvages d’exception. Chaque gorgée que nous offrons est une invitation à renouer avec un monde ancien, celui où la terre et l’homme respiraient en harmonie, où les légendes faisaient vibrer les cœur.